Pourla deuxiĂšme fois, les activistes de DerniĂšre rĂ©novation ont briĂšvement interrompu le Tour de France vendredi 22 juillet. Le peloton a Ă©tĂ© stoppĂ© quelques minutes lors de sa 19ᔉ Ă©tape en direction de Cahors. Avant cela, des membres du collectif avait briĂšvement bloquĂ© la 10ᔉ Ă©tape du Tour entre Morzine et GenĂšve, le 12 juillet. PrĂ©parervotre tour du monde et dĂ©couvrez rĂ©cits de voyage sportif et solidaire grĂące Ă  des rĂ©cits et photos. Accueil; ExpĂ©riences ; Pays; voyage solidaire; PrĂ©parer un tour du monde; Assurance voyage; Contact; Avis et conseils pour un voyage en Europe en train pendant l’étĂ©. Cet Ă©tĂ©, pour des questions pratiques (notamment parce que j’ai un bĂ©bĂ© en bas-Ăąge), j’ai fait Siles ingrĂ©dients vĂ©gĂ©taux d’un produit sont hypertransformĂ©s, issus de monocultures et ont fait trois fois le tour du monde, ils ne valent pas mieux qu’un produit traditionnel. » 4 LEnergy Observer, un bateau Ă©conome en Ă©nergie alimentĂ© par le soleil, le vent et l'hydrogĂšne, navigue dans le Golfe de ThaĂŻlande dans le GildasMichel a dĂ©jĂ  fait le tour du Mont-Blanc, en 2019, sur trois jours. DDM - MARTIN BOISSEREAU La veille du dĂ©part, jeudi, la mĂ©tĂ©o prĂ©voyait un ciel couvert avec des risques d’orage Levent, l’eau de mer et le soleil crĂ©ent de l’énergie en surplus, que le navire va en partie stocker et transformer en hydrogĂšne. « On pompe l’eau de mer, on la dĂ©salinise, on la dĂ©-ionise, on la rend pure et on va l’électroniser ». A savoir, casser la molĂ©cule d’eau pour n’en garder que l’hydrogĂšne, ensuite compressĂ© Magellancontourne l’AmĂ©rique, traverse l’ocĂ©an Pacifique, fait halte aux Philippines et revient par le Cap de Bonne EspĂ©rance en Europe : il fait le tour du monde. Les denrĂ©es absorbĂ©es par les marins au cours du voyage sont avariĂ©es : le bateau a naviguĂ© plus de trois mois et demi sans escale possible. 3. Les empires coloniaux au Lefrançais Schneider envisage de racheter AVEVA . Une sociĂ©tĂ© anti-piratage veut vendre Nintendo Switch DRM . Un jeune pilote fait le tour du monde en solo et Ă©tablit un record du monde . Pluton a Ă©tĂ© rĂ©trogradĂ© au rang de planĂšte naine en 2006 . Six pays femmes tik tok | La diffusion Ă©tendue et la couverture numĂ©rique devraient Consultantde France TĂ©lĂ©visions, Thomas Voeckler dresse le bilan de la 109e Ă©dition du Tour de France remportĂ©e, dimanche, par le Danois Jonas Vingegaard. Nousnous penchons ici sur son avenir. Avec une victoire d’étape, un top 5 et un top 10 au classement gĂ©nĂ©ral, cette 109e Grande Boucle n’a FunYx. 19 mars 2022, San Remo, Italie. La citĂ© balnĂ©aire de San Remo, tout prĂšs de Nice, est baignĂ©e de soleil. Pas un nuage Ă  l’horizon. Sur la corniche du Poggio - le sommet » en italien - des centaines de spectateurs se sont massĂ©es dans l’attente du spectacle imminent. En bas, au niveau du port, la MĂ©diterranĂ©e s’étire en bĂąillant. La descente du Poggio, un impressionnant zigzag jusqu’au bord de mer. La tĂȘte baissĂ©e, les mains cramponnĂ©es au bas du guidon et la bouche grande ouverte, Matej Mohorič, maillot de champion de SlovĂ©nie sur les Ă©paules, n'est pas venu pour admirer la beautĂ© du paysage. Le voilĂ  lancĂ© dans la derniĂšre descente de Milan-San Remo. Une course de 293 kilomĂštres entre la capitale lombarde et le littoral, Ă  un jet de pierre de la frontiĂšre monĂ©gasque. C’est la plus longue Ă©preuve de la saison, une classique mythique qui fait rĂȘver. Et le SlovĂšne compte bien saisir sa chance de la dans la descente du Poggio, Ă  moins de cinq kilomĂštres de l’arrivĂ©e qu’il fait basculer la course Ă  son avantage. RĂ©putĂ© comme le meilleur descendeur du monde Ă  l’heure actuelle, Matej Mohorič fait honneur Ă  son titre, et en une Ă©pingle, il met tous ses concurrents dans le vent. Le double vainqueur du Tour de France Tadej Pogačar, le gagnant de Milan-San Remo 2020 Wout van Aert et le laurĂ©at du Tour des Flandres la mĂȘme annĂ©e Mathieu van der Poel... Personne ne parvient Ă  le les routes menant au cƓur historique de San Remo, le double vainqueur d’étape sur le Tour de France 2021 finit ses virages Ă  un souffle des contreforts. Par deux fois, il manque de s’y pulvĂ©riser. À chaque sortie de courbe, le motard de tĂ©lĂ©vision peut sentir son souffle dans sa nuque. GrĂące Ă  ses qualitĂ©s de descendeur. GrĂące aussi Ă  sa tige de selle tĂ©lescopique, qu'un bouton sur le guidon permet de rĂ©gler tout en roulant et qui lui permet de prendre les meilleures crĂ©e la surprise et signe un exploit majuscule. La plus belle victoire de sa carriĂšre, qui reflĂšte surtout Ă  la perfection son tempĂ©rament, comme il le confie aujourd'hui Je suis quelqu’un d’irresponsable par nature. Ce moment oĂč je prends un virage Ă  haute vitesse, je ressens beaucoup d’adrĂ©naline, c’est une sensation trĂšs agrĂ©able. C’est un peu comme conduire une voiture de course, c’est presque addictif » Matej Mohorič dĂ©crit une passion dĂ©raisonnĂ©e mais irrĂ©pressible celle de la vitesse. Les poils qui se hĂ©rissent dans les tournants, les vibrations de l’asphalte, la libertĂ©. Sur l’autre flanc de la montagne, les efforts de l’ascension laissent place au sentiment de plaisir que Romain Bardet partage. Le coureur français dĂ©couvre les sensations de la vitesse enfant, sur les tortueuses routes de Haute-Loire, dans les environs de Brioude. Des instants oĂč l’instinct refait surface, oĂč les frissons sont dĂ©cuplĂ©s. Pour ce descendeur aguerri, dĂ©valer, c’est toucher au spectaculaire La descente, c’est un des seuls moments oĂč on est l’engin Ă  deux roues le plus rapide. Et tout ça sur des pneus de 23-25 millimĂštres » Romain Bardet À haute vitesse, les roues semblent presque voler. Une sensation de glisse qu’Anton Palzer compare au ski Tu oublies tout ce qui se passe autour et tu te concentres sur l’instant prĂ©sent ici et maintenant. » Le Bavarois sait de quoi il parle en 2018, il a remportĂ© le globe de cristal de la Coupe du monde de ski-alpinisme. C’est l’annĂ©e derniĂšre seulement, Ă  28 ans, que sa carriĂšre de cycliste professionnel a dĂ©butĂ©, dans l’équipe se prend dĂ©sormais Ă  rĂȘver d’un destin Ă  la Primoz Roglič, ex-sauteur Ă  ski et vainqueur des trois derniĂšres Ă©ditions du Tour d’Espagne. Et comme le SlovĂšne, Palzer est habituĂ© aux sensations fortes Sur certaines courses en haute altitude, j’ai dĂ©jĂ  dĂ©valĂ© des pentes en pleine nuit Ă  plus de 140 km/h. À vĂ©lo, je n’irai jamais aussi vite » Sur le bitume ou la neige, la descente procure des Ă©motions similaires. MĂ©daillĂ© d’or aux Jeux olympiques d’hiver de Turin en 2006, le descendeur Antoine DĂ©nĂ©riaz y aime la vitesse, les sauts, les grandes courbes ». Cyril Lemoine, cycliste de l’équipe B&B HĂŽtels-KTM, voit l’exercice comme une danse ». vidĂ©o VĂ©lo vs. Ski l'interview vitesse avec Cyril Lemoine et Antoine DĂ©nĂ©riaz âž± durĂ©e 5 minutes âž± regarder Au club de ChambĂ©ry Cyclisme Formation CCF aussi, le monde de la glisse n’est jamais trĂšs loin de celui du vĂ©lo. LoĂŻc Varnet, directeur de la pĂ©piniĂšre de talents de l’équipe française AG2R-CitroĂ«n, le voit comme un atout Une grande partie de nos coureurs est originaire de la rĂ©gion et a grandi sur les skis. Ils n’ont pas peur de la vitesse et ont dĂ©jĂ  explorĂ© la notion de trajectoire. Il est plus facile de faire le transfert sur le vĂ©lo. » LoĂŻc Varnet Ă  gauche cĂ©lĂšbre le titre de champion de France Espoirs de Valentin Retailleau le 30 juillet 2021 Ă  Lorrez-le-Bocage-PrĂ©aux Seine-et-Marne. LoĂŻc Varnet perfectionne la technique des jeunes qu'il couve mais leur apprend aussi Ă  repousser leurs limites, Ă  ne plus percevoir le danger de la mĂȘme maniĂšre C’est le mental qui les met sur les freins, or tant qu’on est sur les freins, on ne peut pas explorer la complexitĂ© de l’aspect technique. Il faut d’abord prendre confiance et accepter le risque. Avoir confiance en soi voilĂ  l’arme principale du bon descendeur » Une mĂ©thode qui fait recette. Romain Bardet en est l’exemple saillant. Il a fait ses classes au CCF entre 2010 et 2012 avant d’entamer sa carriĂšre professionnelle chez AG2R-CitroĂ«n ex-AG2R La Mondiale, oĂč il est devenu l’un des meilleurs descendeurs de sa gĂ©nĂ©ration. Un modĂšle en Savoie pour d’autres coureurs de la formation, comme AurĂ©lien Paret-Peintre, 26 ans. vidĂ©o Dans la descente du col du Chat avec AurĂ©lien Paret-PeintreAG2R CitroĂ«n Team âž± durĂ©e 2 minutes âž± regarder Pour forger des descendeurs hors pair, l'un des exercices favoris de LoĂŻc Varnet consiste Ă  demander Ă  ses jeunes de dĂ©valer un col en utilisant leurs freins le moins possible. L’occasion d’un lĂącher prise pour mieux s’habituer au dĂ©fi, l’Italien de l’équipe TotalEnergies Niccolo Bonifazio se l’est aussi lancĂ©, mais cette fois en Ă  la vitesse par son oncle, ancien pilote de moto, le PiĂ©montais n’a presque aucune limite en descente, et encore moins lorsqu’il roule sur ses terres. En 2019, trois ans avant le triomphe de Matej Mohorič, c’est dans les virages de Milan-San Remo qu’il frĂŽle toutes les lignes le buste collĂ© au cadre dans l'avant-derniĂšre descente, celle de la Cipressa, personne ne peut le suivre. Pas mĂȘme les motos ouvreuses qui s’écartent sur son passage. Sur les routes qui plongent vers la cĂŽte, il ne freinera que trois fois. Une dĂ©termination toujours prĂ©sente au moment d’évoquer cet Ă©pisode Dans ma tĂȘte c'Ă©tait soit ça passe, soit je finis Ă  l'hĂŽpital » À l’arrivĂ©e, une vingtaine de kilomĂštres plus loin, l’Italien termine Ă  une insignifiante 131Ăšme place. Peu importe pour ce sprinteur Ă  moustache J’aime la vitesse, c’est dans mon ADN. Descendre Ă  fond, c’est vraiment une Ă©motion. » La roue d'anecdotes des descendeurs C’est la recherche de cette exaltation qui fait toute l’ñme des descentes. C’est elle qui permet de rĂ©aliser l’impossible, comme le coureur français Lucien Aimar il y a plus d’un demi-siĂšcle, le 13 juillet 1967. Sans casque et sur des routes d’un autre Ăąge, il est le personnage principal d’une des lĂ©gendes les plus fascinantes du Tour de France. L’histoire se dĂ©roule sur le Mont Ventoux. Un morceau de lune tombĂ© du ciel. Un gĂ©ant au crĂąne dĂ©garni qui se serait endormi au milieu d’un champ de lavande. DĂ©sert de pierres blanches, rien n’y pousse. Seule aspĂ©ritĂ© dans ce paysage uniforme, une fine bande de bitume qui serpente jusqu’au sommet. DressĂ© sur ses pĂ©dales, le vainqueur de l’édition 1966 de la Grande Boucle, casquette jaune et bleue, voit enfin le sommet. La fin d'un calvaire. Pour cause de crevaison, l’écart s’est dĂ©jĂ  creusĂ© avec ses concurrents il pointe Ă  deux minutes de la tĂȘte de course. Dossard 1 de vainqueur de l’édition prĂ©cĂ©dente sur le dos, Lucien Aimar mĂšne son groupe Ă  l’assaut de l’impressionnant Mont Ventoux. L’arrivĂ©e Ă  Carpentras Vaucluse est Ă  30 kilomĂštres Ă  peine plus de temps Ă  perdre. Le risque n’effraie pas le Varois ; il l'attire. De son propre aveu, la vitesse crĂ©e une distance avec le monde extĂ©rieur, l’installe dans une bulle. Une sensation qu’il cette descente, la morsure du vent remplace les brĂ»lures du soleil. Sur ces longs segments rectilignes qui semblent avoir Ă©tĂ© tracĂ©s pour la vitesse, il fuse et comble son retard sur la tĂȘte de course. C’est ici qu’il aurait Ă©tĂ© flashĂ© Ă  140 km/h. J’avais l’impression de voler », se rappelle-t-il depuis sa maison de HyĂšres, 55 ans plus tard. Je n’avais pas de compteur mais je l’ai su grĂące aux motos suiveuses. L'une d’elles roulait Ă  120km/h et je l’ai doublĂ©e ! » Lucien Aimar vidĂ©o Lucien Aimar le roi de la descente âž± durĂ©e 2 minutes âž± regarder Il aurait pourtant suffi d’un rien. Un instant d’égarement, un spectateur distrait ou une flaque d’huile sur le bitume pour que la descente de Lucien Aimar vire du rĂȘve au tĂȘtes brĂ»lĂ©es savent aussi se raisonner. Sur le Tour de l’Avenir 1964, dans la descente du col de l’Iseran Alpes, Aimar a ressenti une Ă©motion qui lui est peu familiĂšre la peur. LancĂ© Ă  toute allure, il dĂ©tourne le regard de la route. Un simple coup d'Ɠil. Vif. Par-dessus l’épaule, pour constater l’écart qui le sĂ©pare de ses concurrents. L’information prise, il se retourne mais frĂŽle le prĂ©cipice. Sa roue n’est plus qu’à vingt petits centimĂštres du vide. En quelques dixiĂšmes de secondes, sa trajectoire a dĂ©viĂ©. Depuis, il ne s’est plus jamais retournĂ© en descente. À 80 ans, il n’a toujours pas oubliĂ© la leçon qu'il a apprise ce jour-lĂ  On ne peut jamais se relĂącher dans une descente. » ۣ۟۱ Ű§Ù„ŰȘŰčÙ„ÙŠÙ‚Ű§ŰȘ Houbad ŰŽÙƒŰ±Ű§ŰŒ Ù†Ű±ŰŹÙˆ ŰŁÙ† ŰȘŰȘÙˆÙŰ± ŰšŰ·Ű§Ù‚Ű§ŰȘ ŰšŰ§Ù‚ÙŠ Ű§Ù„Ű­Ű±ÙˆÙ... Moncef Ű§Ù„ŰłÙ„Ű§Ù… Űčليكم و Ű±Ű­Ù…Ű© Ű§Ù„Ù„Ù‡ و ŰšŰ±ÙƒŰ§ŰȘه قمŰȘ ŰšŰ§Ù„ŰȘŰ±ŰłÙŠÙ… Ű§Ù„ŰŁÙˆÙ„ÙŠ Ù„ŰšÙ†ŰȘي... ŰźÙ„ÙŠÙ„ Ű§Ù„ŰłÙ„Ű§Ù… Űčليكم و Ű±Ű­Ù…Ű© Ű§Ù„Ù„Ù‡ و ŰšŰ±ÙƒŰ§ŰȘه Ù‡Ù†Ű§Ùƒ Ű§Ù„ÙƒŰ«ÙŠŰ± من Ű§Ù„Ű§ŰčÙ„Ű§Ù†Ű§ŰȘ ŰȘ... Ù‡ŰŻÙŠÙ„ Ű­Ù…ŰČي Ű§Ű­ŰłÙ†ŰȘم Űčلى مŰčÙ„ÙˆÙ…Ű§ŰȘكم Ű§Ù„ŰȘي ŰȘŰčŰ·ÙˆÙ†Ù‡Ű§Ù„Ù†Ű§ ŰšÙ…Ű§ Ű§Ù†ÙŠ ۧ۳ŰȘŰźŰŻÙ… Ù‡Ű°Ű§ Ű§Ù„Ù…Ùˆ... Je vous prĂ©sente aujourd’hui une famille peu ordinaire. En effet, David et ValĂ©rie ont embarquĂ© avec leurs deux enfants pour un long voyage en voilier. Cela fait 4 ans qu’ils sont sur les mers du globe ! Ils tiennent un journal de bord sur leur site. Nomades des mers oui ! Sommaire1. La prĂ©paration de ce tour du monde2. Le voilier et le budget4. La vie Ă  bord d’un voilier6. 4 ans en voilier autour du mondeLa prĂ©paration de ce tour du monde– Bonjour Ă  vous 4 ! Pourriez-vous vous prĂ©senter ?David, ValĂ©rie aujourd’hui la quarantaine et nos deux enfants Bastien et Morgan ĂągĂ©s de 4 et 7 ans au dĂ©part du voyage il y a 3 ans maintenant. Sans oublier MITI notre voilier.– Quel a Ă©tĂ© le trajet jusque lĂ  ?AprĂšs un dĂ©part difficile, nous sommes partis un peu tard dans la saison et avons essuyĂ© du mauvais temps trĂšs rapidement. Cela nous a un peu refroidi et nous avons repris notre souffle dans une marina du sud de l’Espagne ou nous sommes restĂ©s 5 mois ! Cela nous a permis d’amĂ©liorer notre anglais et notre espagnol, un plus pour le reste du voyage. Le printemps suivant nous avons pris la direction de l’ouest et de l’atlantique. Un arrĂȘt Ă  Gibraltar et en face Ă  Ceuta, l’enclave espagnole en Afrique. Puis le Maroc, les Ăźles Canaries que nous avons adorĂ©es, le Cap Vert avec beaucoup d’autres Ă©quipages, avec qui nous avons partagĂ© les mĂȘmes peurs puis le grand saut de la les Petites Antilles, pratiquement une nouvelle Ăźle Ă  chaque nouvelle navigation, de nouvelles dĂ©couvertes, un vrai plaisir mĂȘme si les canaux inter-Ăźles ne sont pas toujours Ă©vident Ă  passer. Un arrĂȘt prolongĂ© au sud, Ă  Grenade pour laisser passer la saison cyclonique puis une remontĂ© en direction des Grandes Antilles RĂ©publique Dominicaine, JamaĂŻque, le retour de la saison cyclonique et la nĂ©cessitĂ© de faire du sud pour ĂȘtre Ă  l’abri. Nous dĂ©cidons alors de viser Panama et sommes surpris et charmĂ©s par ce pays bien loin de l’image simpliste du une remontĂ© au nord par les Ăźles de la Colombie, le Honduras et le Belize oĂč nous sommes actuellement.– Beau trajet ! Comment est nĂ© ce projet ? J’imagine que l’idĂ©e a germĂ© petit Ă  petit ? Oui, petit Ă  petit. Comme beaucoup, le rĂȘve de partir mais sans toutefois lĂącher la terre des pieds. Le voilier est venu rapidement comme le moyen de transport et d’hĂ©bergement idĂ©al pour notre famille. Il est agrĂ©able de retrouver son chez-soi » tous les soirs sans avoir le souci de OĂč est-ce qu’on dort ? OĂč est-ce qu’on mange ? »Une fois le choix du moyen de transport rĂ©alisĂ©, le parcours est presque dĂ©jĂ  tracĂ©. Nous projetions de faire le tour du monde parce que cela nous semblait simple. On fait le tour et on rentre ! » La rĂ©alitĂ© est un peu diffĂ©rente, les choix et les envies de chacun ont souvent modifiĂ© l’étape suivante, la mĂ©tĂ©o, la mer avec ses courants, les saisons, tout cela a transformĂ© notre projet au cours du temps.– Vous ĂȘtes parti je crois sans date de retour ? Pourquoi, comment on en vient Ă  dĂ©cider un tel projet ?En fait, nous sommes partis avec plusieurs dates butoirs mais toujours avec la possibilitĂ© de poursuivre. Un changement de vie aussi radical pouvait ne pas nous convenir. Je parle pour les adultes car les enfants ont une facultĂ© d’adaptation qui leur permet d’ĂȘtre bien partout tant que leurs parents sont bien. Nous avions donc comme premiĂšre date butoir, un seconde date butoir liĂ© Ă  nos mĂ©tiers respectifs et en rapport avec des congĂ©s ou plutĂŽt des mises en disponibilitĂ© de nos travails. Celle-ci arrive bientĂŽt Ă  voilier et le budget– Ha les mises en disponibilitĂ©, une chance ! Quel voilier utilisez-vous ? Il me semble que c’est plutĂŽt un petit format ?Nous avons fait le choix d’un voilier de voyage avec dĂ©riveur intĂ©gral en acier. Acier pour sa robustesse en cas de choc sur un rĂ©cif ou en mer. Avant notre dĂ©part du Cap Vert un voilier en bois avait sombrĂ© juste avant d’arriver Ă  destination aprĂšs avoir tapĂ© un OFNI Objet Flottant Non IdentifiĂ©, baleine ou container? Nous prĂ©fĂ©rons avoir une bosse au bateau !DĂ©riveur intĂ©gral parce qu’il est bien agrĂ©able de pouvoir approcher une plage, un lagon, entrer dans un estuaire quand les autres voiliers sont condamnĂ©s Ă  ancrer bien loin du taille de 10, 11 mĂštres fut un choix plus financier que personnel mĂȘme si nous avions toujours Ă  l’idĂ©e que petite unitĂ©, petits frais. Nous avons cela dit chacun un espace pour soi. Chaque enfant a sa cabine qu’il perd lors des navigations ou l’organisation est diffĂ©rente. Une chambre pour les adultes, un espace cuisine avec eau de mer et eau douce, un carrĂ© table et banquettes, qui sert de salle Ă  manger, de zone de jeux ou de travail pour l’école. Enfin, une table de navigation et de travail et un cabinet de toilette sans douche. Un F4 dans 10m qui dit mieux !MITI est un vulcain 7 transat avec coque Ă  un seul bouchain, coque acier, pont inox c’est un sloop dessinĂ© par l’architecte Caroff et fabriquĂ© par les chantiers Brument– Combien a-t-il coĂ»tĂ© Ă  l’achat ?LĂ , c’est vraiment fonction du marchĂ©. Il y a quatre ans, lors de la recherche, nous nÂŽavons trouvĂ© que 4 bateaux qui rĂ©pondaient Ă  nos dĂ©sirs. Le premier, nous l’avons ratĂ© puis ce fut un choix liĂ© au constructeur, Ă  l’équipement prĂ©sent et aux travaux Ă  prĂ©voir. Miti nous a coĂ»tĂ© 64 000 euros.– Ha oui quand mĂȘme ! Et pour le budget Ă©quipement ?Il a fallu rajouter 2 Ă  3 000 euros pour remettre au goĂ»t du jour quelques Ă©quipements, s’équiper de gilet personnel, se doter d’un tĂ©lĂ©phone satellite, d’une balise, etc
 Question cruciale ? Quel est le budget par mois tout compris ?Question cruciale et difficile, je ne vais pas vous cacher que je me suis trompĂ© et que j’avais sous-estimĂ© ce point. En fait tout dĂ©pend de notre façon de vivre. Certains aiment profiter de tout, restos visites etc, et ont des budgets important, d’autres restent au mouillage et ne bouge pas. Le plus dur a Ă©tait de nous placer par rapport Ă  notre budget qui est de 600 euros par mois. Au dĂ©part, en MĂ©diterranĂ©e et sur l’est de l’Atlantique, le bateau Ă©tait souvent en marina et le coĂ»t de celle-ci montĂ© le budget jusqu’à plus de 1000 par mois. Heureusement, nous avons aussi de l’argent de cĂŽtĂ© pour cela et les coups ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique oĂč les vents ont une certaine constance le bateau est souvent au mouillage et le budget de 600 euros est tenu facilement malgrĂ© les assurances maison et bateau, les impĂŽts et le prĂȘt qu’il ne faut pas façon de voyager en voilier est donc mouillage, pas mal de pĂšche, peu de resto et quelques visites de chaque Ăźle. Nous ne nous interdisons pas de louer une voiture, prendre des bus, payer un guide, etc
 Nous sommes ici, aujourd’hui et profitons du lieu que nous n’aurons peut-ĂȘtre plus la chance de retrouver.– 600 euros par mois pour 4 personnes, ce n’est pas grand-chose ! Comment le financez-vous ? Economies, rentes, travail
 ?C’est le gros travail d’avant le voyage. Il nous a fallu plusieurs annĂ©es pour acquĂ©rir une maison avec grange que j’ai amĂ©nagĂ©e en appartement en vue de rente pendant le voyage. Ces quelques annĂ©es qui correspondent en gros aux annĂ©es ou les enfants Ă©taient en bas Ăąge mÂŽont permis de rĂ©nover la maison qui nĂ©cessitĂ© beaucoup de travaux et de faire ces deux appartements. Le prĂȘt toujours en cours est comblĂ© par la avons aussi de l’argent de cĂŽtĂ© en cas de coup dur ce qui nous est arrivĂ© Ă  Panama oĂč une entrĂ©e d’eau nous a immobilisĂ©e plus d’un mois au choix de ne pas travailler durant le voyage est simple. Ceux qui travaillent ne voyagent pas ou peu ! Il faut trouver le travail et rester bloquer dans un endroit rarement idyllique ou les contraintes de la vie quotidienne s’ajoutent Ă  celles de la vie de nomade. De plus l’argent gagnĂ© est en grande partie perdu dans le quotidien cher oĂč le travail est prĂ©sent. Bien heureux, comme les informaticiens, ceux qui arrivent Ă  travailler de leur bateau avec un salaire vie Ă  bord d’un voilier– Comment gĂ©rez-vous la vie Ă  bord dans un si petit espace ?On vit Ă  l’extĂ©rieur ! Chaque espace est utilisĂ© tour Ă  tour et il est frĂ©quent d’enjamber un enfant en train de jouer aux legos ou attendre son tour pour aller dans un autre espace. Cela nĂ©cessite de ranger rĂ©guliĂšrement mĂȘme si notre bateau est rarement bien rangĂ© ! Nous nous habituons rapidement Ă  l’exiguĂŻtĂ© du lieu et sommes toujours surpris lorsque nous retrouvons lors de visite une chambre d’hĂŽtel immense !Lorsque nous sommes au mouillage, le matin est consacrĂ© aux diffĂ©rents travaux, scolaire, bricolage, le site Internet, la lessive, etc
et l’aprĂšs midi aux visites, au ravitaillement, Ă  la plage ou Ă  la des navigations, pas d’école et nous n’occupons que les couchettes arriĂšres car celle de devant est impraticable Ă  cause des mouvements du bateau. Bastien et Morgan dans une et ValĂ©rie et moi Ă  tour de rĂŽle, quart oblige, dans l’autre.– Les 3 voyages / destinations qui vous ont le plus marquĂ© depuis votre dĂ©part ?Question bien difficile tant chaque escale est riche du paysage et de rencontre. Je donnerais le Maroc car ce fut la premiĂšre destination oĂč paysages et culture sont diffĂ©rents de notre France. Avec le souvenir inoubliable de notre entrĂ©e dans l’oued Bouregreg avec le stress d’une entrĂ©e inconnue sans carte et le plaisir de dĂ©couvrir la muraille de SalĂ© puis celle des Oudayas rĂ©novĂ©e qui surplombe une ribambelle de barques de pĂ©cheurs aux couleurs chatoyantes d’oĂč Ă©manent des bienvenus pleins de peut ĂȘtre Cuba avec son peuple si cultivĂ© Ă  la recherche de libertĂ©, peuple attachant et si proche de la France par ses convictions et ses principes. Les chasses sous-marines exceptionnelles avec les premiers pas de Bastien dans cette activitĂ© et ses premiĂšres grosses Panama car tellement Ă  l’opposĂ© de ce que nous pensions. DĂ©jĂ , il relit l’AmĂ©rique du Sud d’ouest en est et non du nord au sud, ensuite c’était notre premiĂšre destination sur ce continent, le premier contact avec la forĂȘt vierge et ses habitants Singes hurleurs, fourmiliers, perroquets et toucans pour les principaux. Et les San Blas et les Indiens Kunas et leurs arts, les molas Ă  en oublier le canal et le fameux chapeau.– J’ai eu plein de bons Ă©chos de Panama, je vais y passer dans quelques mois. Quels sont les cĂŽtĂ©s les plus difficiles depuis que vous avez commencĂ© cette vie nomade ?Les vagues qui jouent avec le bateau et nos estomacs ! La petitesse de notre habitat, son manque d’une vraie salle de bain et l’éloignement de la famille. Pour les enfants je rajouterais le manque d’autres enfants, les voiliers sont bien trop rarement des voiliers avec famille et les parcours souvent divergents.– Les plus beaux cĂŽtĂ©s ? J’imagine qu’il y en a une foule !-Aucun, d’ailleurs nous sommes encore lĂ  ! C’est une vie particuliĂšre oĂč les choses futiles en terre de France peuvent devenir de vrai casse tĂȘte sur un voilier. La recherche d’une connexion Internet, faire des courses, trouver de l’eau, une poste, faire une lessive, une remise en question et une adaptation journaliĂšre sont nĂ©cessaires. Cela ne plait pas Ă  tout le monde et nous sommes bien loin du J’commande une pizza pour ce soir ? Oui, j’la fais livrer aprĂšs ma longue douche chaude et on s’la mange devant la tĂ©lĂ© ». Bref nous, nous aimons cette vie de bohĂšme ou nous changeons de jardin aussi souvent que de cĂŽtĂ© de ça, se baigner avec les tortues, chasser dans un monde multicolore des mĂ©rous, des langoustes, suivre des dauphins, observer des baleines, des avec des locaux aux coutumes et cultures diffĂ©rentes, se retrouver au mouillage dans des lieux de rĂȘve, visiter des pays que nous ne connaissions que par leur nom chanteur. Il met impossible Ă  dĂ©crire la trace indĂ©lĂ©bile que ce voyage va laisser dans chacun de nos cƓurs. Nos tĂȘtes sont pleines de souvenirs petits et grand qui vont de la piña colada prĂ©parĂ© avec ananas et coco fraĂźchement coupĂ©s servi sur la plage Ă  la RĂ©publique Dominicaine jusqu’au bain autour du bateau avec des dauphins Ă  Guanaja, Bay island, Honduras en passant par les tranches d’histoire des conquistadors, de l’esclavage, des Mayas et leurs sites vraie question est Va-t-on arriver Ă  nous rĂ©adapter Ă  une vie sĂ©dentaire ? »4 ans en voilier autour du monde– En effet, c’est la vraie question. L’homme s’adapte Ă  tout, je pense que oui. Mais j’imagine que cela va ĂȘtre dur ! Comment se profile la suite du voyage ? Nous arrivons Ă  notre deuxiĂšme Ă©chĂ©ance. Le retour est plus qu’envisagĂ©, nous rentrons. La vie Ă  bord et ses contraintes, le mouvement perpĂ©tuel du bateau dans les vagues, le manque de confort mais surtout la nĂ©cessitĂ© financiĂšre, le manque d’enfant qui ne facilite pas la socialisation des enfants,
 Beaucoup de choses qui nous repoussent vers notre vie d’avant. Nous aurons pris 4 ans de nomadisme, 4 ans de vie diffĂ©rente, 4 ans c’est dĂ©jĂ  ça !– Oui 4 ans, c’est dĂ©jĂ  une grande chance ! Un dernier mot ?Une phrase que nous avons suivi Ă  la lettre sans nous en rendre compte. Il faut toujours laisser des zones non visitĂ©es, des oublies, des amis, pour avoir des regrets et avoir le plaisir de Ă  David et ValĂ©rie d’avoir pris le temps de rĂ©pondre Ă  mes questions lors d’une escale. Je sais que ce n’est pas forcement facile d’avoir trouvĂ© du temps pour cela !Je ne sais pas vous, mais ce mode de voyage m’attire beaucoup. Voyager Ă  la voile, c’est quand mĂȘme synonyme de beaucoup de libertĂ© !Pour poursuivre, je vous conseil cet Ă©pisode du podcast au sujet d’un jeune couple prĂ©parent leur tour du monde en voilier ! Et pourquoi pas un voyage en cargo ? Je vous laisse avec ces deux gars qui voyagent en bateau stop autour du monde -.Si vous avez des questions, n’hĂ©sitez pas ! Les rĂ©ponses prendront peut-ĂȘtre du temps par contre vu l’accĂšs aux connexions
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