Cedentier lapin/zézette luxe conviendra tout à fait pour complèter un déguisement d'halloween mais aussi pour rejouer le fameux personnage de Zézette dans le Père Noël est une ordure. Ce dentier lapin/zézette est en plastique avec une gencive rouge clair, des dents blanches avec les deux dents de devant comme des dents de lapin.
Lacomédie cultissime sortait en salles il y a quarante ans, le 25 août 1982. Devenue un monument des comédies françaises, "Le père Noël est une ordure" est entré dans notre imaginaire
Lepère Noël est une ordure est une pièce de théâtre française créée en 1979 par la troupe du Splendid.. Cette pièce est adaptée au cinéma en 1982 avec le film du même nom.. Synopsis. Un soir de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l'association SOS Détresse Amitié, des bénévoles sont perturbés par l'arrivée de personnages marginaux et farfelus, qui provoquent
Josette une jeune clocharde, débarque, avec un Caddie en guise de bagages, à la permanence de l'association «S.O.S. détresse-amitié». Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Félix, son amant éconduit, de surgir tel une furie dans le
LePère Noël est une ordure est l’un de tes films préférés et ce, en partie grâce à Zézette. Elle te fait beaucoup rire et c’est pour cette raison que tu sais, presque, tout sur elle.
Lepère Noël est une ordure est un film français réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti au cinéma le 25 août 1982, interprété par la troupe du Splendid. Ce film est l'adaptation de leur pièce de théâtre éponyme créée en 1979. Avec Anémone, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Josiane Balasko, Bruno Moynot
Sortien août 1982, Le Père Noël est une ordure a connu des problèmes de publicités à l'époque de son arrivé dans les salles françaises. La RATP et la Ville de Paris ont en effet refusé
Anémone Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel dans une des mythiques scènes du «Père Noël est une ordure», de Jean-Marie Poiré, film sorti en 1982.
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Détailsdu produit Cette tenue qui représente la célèbre Zézette dans le film "le père noël est une ordure" est l'arme absolu de séduction pour un thème cinéma ou enterrement de vie de jeune fille ! Ce déguisement comprend la blouse bleue imprimé qui se ferme avec des boutons blancs. Les autres accessoires sont proposés séparément.
wUZVsb. Copié17h27, le 24 juillet 2015, modifié à 17h46, le 24 juillet 2015 Jean-Marie Poiré, invité des "Secrets de tournage" sur Europe 1, revient sur des moments méconnus de ce film mythique sorti il y a 30 ans. INTERVIEW"Oh Thérèse ! Une serpillère ! C'est formidable, écoutez il ne fallait pas / Mais non, Pierre. C'est un gilet". Une phrase culte parmi des dizaines tirée d'un film qui l'est tout autant, Le Père Noël est une ordure sorti le 25 août 1982. La comédie, adaptée de la pièce de théâtre éponyme créée en 1979 par la troupe, a marqué toute une génération. Son réalisateur, Jean-Marie Poiré, était l'invité des Secrets de tournage, sur Europe 1. L'occasion pour lui de livrer quelques anecdotes chanson Destinée adoptée presque "par hasard". Une seule écoute et elle vous reste dans la tête pendant une semaine. Destinée, la chanson du film interprétée par Guy Marchand, est arrivée "par hasard" sur le film. A l'origine l'équipe avait choisi Vous les femmes, de Julio Iglesias mais les droits étaient trop chers pour la production. A la dernière minute, c'est donc la "panique générale", se souvient Jean-Marie Poiré. Le compositeur Vladimir Cosma propose alors une de ses chansons. "C'était tellement sur le même rythme que je pense qu'il l'avait pompé sur Vous les femmes", raconte Jean-Marie Poiré, qui n'a même pas eu besoin de retourner la scène de danse tant le rythme collait avec les images. Du théâtre au cinéma. Le producteur du Père Noël est une ordure qui avait également produit la pièce à l'origine du film propose d'emblée les décors de théâtre au réalisateur. "J'ai déjà les trois côtés, et on pourrait construire le quatrième" dit-il. Mais le jeune réalisateur Jean-Marie Poiré, qui refuse de faire du théâtre filmé, ose demander au contraire "un grand décor avec beaucoup de pièces, un grand couloir et un ascenseur… un truc ultra cher" résume-t-il. Sur l'écriture du scénario. Le réalisateur, qui s'est entouré des acteurs de la troupe du Splendid, a énormément réécrit le scénario initial pour adapter la pièce au cinéma. Mais la collaboration avec Gérard Jugnot, Christian Clavier et les autres s'avère quelque peu difficile au niveau de l'écriture. "J'avais demandé trop de changements et d'ailleurs, j'ai pensé que je me faisais virer", raconte Jean-Marie Poiré, qui tient surtout à modifier la fin de la pièce. "Sur scène, ça passait très bien, on découpait le mec en mille morceaux"… Mais ça ne marchait pas aussi bien au cinéma. Dans le film, les morceaux du macchabé sont donc distribués au lion dans un zoo."C'est cela oui oui oui oui." "C'est l'un des agents du Splendid qui inspire ce tic au réalisateur. Dans le film, "C'est un type qui, à chaque fois qu'il y avait un problème, disait 'C'est cela oui'", avec ce ton si particulier. Un jour que Jean-Marie Poiré était au téléphone avec ce monsieur, celui-ci balance sa phrase après un long silence… "J'ai lâché le téléphone, j'ai explosé de rire, j'étais par terre", se souvient le réalisateur, qui décide alors de l'adopter et de la coller dans la bouche de Thierry Lhermitte. La petite bande du Splendid met l'ambiance. "L'équipe était merveilleuse. C'était une ambiance fantastique", raconte Jean-Marie Poiré, qui se souvient d'un tournage "idyllique". Mais le réalisateur veut retrouver une fraicheur de jeu. Pour cela, l'équipe organise chaque jour "un concours de goûter" pour remettre de l'ambiance. Cela créait une atmosphère de "bonheur" et de franche "déconnade", propice aux traits de génie des coupes à cause des éclats de rire. Marie-Anne Chazel, également invitée d'Europe 1, se souvient d'un "marrage" non-stop pendant le tournage où les acteurs étaient "en liberté". Tout le monde riait tellement que certaines prises ont dû être coupées "parce qu'on entendait Jean-Marie Poiré rire" à gorge déployée, confie l'actrice. Le réalisateur mordillait même des foulards pendant les prises pour ne pas éclater de personnage de Zézette. Marie-Anne Chazel joue un personnage central du film, Zézette. "Ce personnage nous avait été inspiré par une dame" du quartier, raconte l'actrice à Europe 1. "Elle nous inspirait beaucoup parce qu'elle avait une façon de parler - et un discours - improbable." L'actrice, qui ne savait pas comment donner à ce personnage son irremplaçable côté "popu, gouailleur et même de débile légère", pense soudain au dentier. "Zézette est née à ce moment-là ".Le titre était mal vu. Le Père Noël est une ordure "n'était pas un très bon titre en réalité", selon le réalisateur "parce que le film a moyennement démarré". Ce titre, surtout, a posé de nombreux problèmes à l'équipe. "On était interdit d'affiches à la RATP", confie Jean-Marie Poiré. Le titre posait aussi problème pour tourner dans les grands magasins. "Partout on essuyait des refus". Il était certainement "un peu trop agressif" alors qu'il faisait référence à "une figure censé faire rêver les enfants". Jugnot s'était même pris une claque. Déguisé en Père Noël pour les besoins du tournage, Gérard Jugnot "avait pris une baffe", confie Poiré. "Il faisait chaud et il avait retiré sa perruque pour fumer une cigarette". Une dame est arrivé, lui a "collé une mandale" et lui a hurlé "Monsieur, remettez immédiatement votre perruque, ma petite fille croit encore au Père Noël." Des scènes tournées à l'arrache. Certaines des scènes du film ont été tournées clandestinement, parce que l'équipe n'a pas obtenu le droit de filmer aux alentours de grands magasins toujours à cause du titre. Les cadreurs et les acteurs étaient donc cachés dans des camions le jour de Noël. La prise était faite très rapidement, et tout le monde se précipitait dans les véhicules.
Connu de tous, et apprécié par une majorité, Le Père Noël est une ordure a cependant essuyé de nombreuses déconvenues avant d’acquérir son statut d’œuvre culte, pièce et film compris. C’est celaaaa, oui ! Fin 1970, Le Splendid s’effrite. Dans la continuité de son tournage – des plus chaotiques, rappelons-le –, Les Bronzés font du ski ne rencontre pas un vif enthousiasme en salles – le temps lui rendra heureusement justice – et un troisième volet baptisé Les Bronzés en Amérique, aussitôt prévu outre-Atlantique, et tant espéré par le producteur Yves Rousset-Rouard, ne se concrétise finalement pas. En outre, les acteurs constituant cette joyeuse bande s’émancipent progressivement, et tous se préoccupent désormais de leur carrière solo Christian Clavier s’apprête à craquer » devant la caméra de François Leterrier, Josiane Balasko et Michel Blanc s’illustrent à la télévision dans Les Quatre Cent Coups de Virginie, Marie-Anne Chazel et Thierry Lhermitte se baladent ici ou là … Quant à Gérard Jugnot, il est avec Daniel Auteuil un des deux héros qui n’ont pas froid aux oreilles, sous la direction de son ami Charles Nemes. Gérard Jugnot à propos de la création de la pièce – 19 mai 1980 En marge, la conception d’une nouvelle pièce se met tout de même en place. Premier titre Le Père Noël s’est tiré une balle dans le cul ! Après le Club Med d’Amour, coquillages et crustacés – futur Bronzés – , le groupe s’intéresse à l’association SOS Amitié, et à ces personnes en détresse qui font appel à de tels services, principalement les soirs de fêtes. Les idées fusent, soutenues par une inspiration sans limite, voire, parfois, son propre vécu. Marie-Anne Chazel explique Mon père avait un peu travaillé dans une organisation de ce genre, créée par un pasteur suisse. Je me souviens qu’il était tout à fait interdit de recevoir les gens, de donner des rendez-vous. Toute la communication devait se faire exclusivement par téléphone. Pour éviter, justement, ce que l’on a décrit – en exagérant – dans la pièce. » Ainsi naissent Pierre et Thérèse, Zézette épouse X », ce petit con de Jean-Jacques alias Katia, monsieur Preskovitch accompagné de ses doubitchous, et une ordure de Père Noël. Josiane Balasko raconte Au préalable, on avait l’idée de faire des personnages très bons, très humains, et puis, petit à petit, ça a évolué. On a décidé de placer l’action à Noël. C’est à ce moment-là que les gens seuls sont vraiment le plus seul. » Gérard Jugnot précise Nos écritures collectives ont toujours relevé du miracle. Mis à part quelques répliques fortes et quelques situations, je crois que, ni moi, ni personne de l’équipe, n’y retrouveraient ses petits tellement chaque idée, chaque vanne se bonifiait après avoir été frottée aux réflexions et apports des autres. » Seulement, le sujet ne fait pas l’unanimité, et Michel Blanc s’en détourne de façon radicale trop noir, trop glauque. D’autres manquent de disponibilités pour s’y consacrer pleinement et, en définitive, le texte est finalisé par Lhermitte et Jugnot. Ni plus, ni moins. Titre arrêté Le Père Noël est une ordure ! Philippe Bouvard et le Splendid – 29 octobre 1979 Sur scène, rue des Lombards, le casting se peaufine. Le rôle de Thérèse, initialement pensé pour Josiane, est confié à Anémone. Gérard refuse pour sa part de se raser la moustache afin d’incarner Katia. Roland Giraud s’en empare au début, puis laisse la place à Christian, de retour. Et, à Jugnot d’enfiler la hotte. Par la suite, une poignée d’échanges éphémères s’opèrent, histoire de remplacer ceux partis honorer un contrat ou deux supplémentaires au cinéma. De fait, Zézette est interprétée coup sur coup par Marie-Anne, Josiane… et Tonie Marshall !, tandis que Blanc remplace Jugnot une quinzaine de jours, presque avec regret Quand il entrait sur scène avec son revolver à la main, Gérard faisait pleurer de rire. Moi, je glaçais la salle… » Le succès est en tout cas au rendez-vous. Aucun de ses auteurs n’y croyait. Thierry Lhermitte n’en revient toujours pas Au bout de quelques semaines, la pièce finie, on l’a relue tous ensemble, et je me suis demandé qui cela allait faire rire. C’était complètement débile, notre truc. Nos copains se marreraient sûrement, mais les gens seraient consternés. » Pourtant, le résultat est là . Tout fait mouche, des situations aux dialogues, horriblement jouissifs. Jugnot confirme Le succès a été tel qu’au bout de quelques mois on a dû chercher une salle plus grande. Nous avons déménagé à la Gaité-Montparnasse, un vrai théâtre où il était agréable de jouer. » Deux cent représentations plus tard, l’optique d’une transposition vers le septième art est fortement envisagée. Le réalisateur Philippe Galland, copain de Gérard, marié à Anémone, et déjà responsable de la captation de la pièce, dépose sa candidature. Las pour lui, la majorité vote pour le rock-n-roll » Jean-Marie Poiré, dont le nom a été soufflé par Josy, après deux collaborations, Les Petits câlins en 1977 et surtout Les Hommes préfèrent les grosses, un des triomphes français de l’année 1981. Pour autant, l’adaptation du Père Noël est une ordure ne se fait pas sans mal. Des désaccords surviennent entre le cinéaste et les membres du Splendid. L’un prétend qu’une réécriture assez conséquente s’impose, les autres au contraire estiment qu’il n’y a pas grand-chose à changer. Finalement, Lhermitte, Jugnot et les autres consentent à lâcher du lest. Jean-Marie Poiré a beau demander beaucoup, la confiance est nécessaire. Il modifie notamment la fin – dans la pièce, une explosion dans l’appartement attenant à celui de Détresse Amitié » entraîne la mort de tous les protagonistes – qu’il juge simpliste, et hors de propos au cinéma. Celle du film – située au zoo de Vincennes – est plus noire, plus désespérée, dans la mouvance de son intrigue. Un choix hautement judicieux. Certains emplois gagnent aussi en importance, à l’instar de Katia, le travesti. Poiré tombe clairement sous le charme de Clavier, dont il intensifie le caractère, du scénario à sa mise en scène. Mention spéciale à cette longue tirade, cadrée en plan rapproché, la voix et les yeux emplis de larmes Je suis un anormal ? Je n’ai pas le droit d’être différent ? Je suis l’ami de personne… Je suis simplement quelqu’un de seul, qui a besoin des autres et qui vient ici chercher un peu de réconfort. Seulement, vous êtes incapables de me le donner, parce que vous êtes coincés dans votre univers de moral de merde ! Vous ne voyez rien… Vous êtes myopes des yeux, myopes du cœur, et myopes du cul ! J’ai des poils qui me poussent sous le maquillage, je suis un pot à tapin, mais je réclame le droit de vivre ! Merde ! » Lors du tournage, le jeune comédien s’en réjouit ; ses partenaires, en revanche, le jalousent quelque peu, puis s’esclaffent lorsqu’ils le voient plus tard ayant maille à partir avec divers badauds, clients réguliers de prostituées, l’interrogeant sur ses tarifs, loin des caméras. Parallèlement, on se met d’accord sur une série de personnages additionnels. Josiane Balasko, absente de la pièce, devient Marie-Ange Musquin, dirigeante de Détresse-Amitié, que l’on coince dans une cage d’ascenseur afin de ne pas bouleverser excessivement le texte originel. Michel Blanc est pressenti pour interpréter un curé, mais le concept est rapidement abandonné. En contrepartie, il accepte de prêter sa voix, le temps d’un brillant dialogue Je t’encule, Thérèse… ». Martin Lamotte passe en voisin, et l’éminent Jacques François, en admiration devant la troupe, décroche le statut de pharmacien, qu’il canonise par l’intonation de ces simples mots C’est… c’est de la merde ? » Son plaisir est d’ailleurs tel qu’il se prête au jeu gratuitement. Jean-Marie Poiré, lui, ne se contente pas de mettre bêtement en image la pièce. Il s’en empare franchement et signe à l’arrivé un vrai film de cinéma J’avais été très impressionné par le Marie-Octobre de Julien Duvivier qui se passe entièrement dans un salon, et qui est un film très découpé avec énormément d’axes de caméra. C’est devenu mon credo sur Le Père Noël. Varier les axes sans arrêt, pour insuffler du rythme. J’ai demandé aux acteurs d’oublier, sur ce film, le temps de la vie, pour rentrer dans le temps du spectacle. » À la production, Yves Rousset-Rouard manque d’entrain. Durant la préparation, il estime que le décor de la pièce ferait parfaitement l’affaire – une occasion, plutôt, d’économiser sur le budget – et tente de convaincre l’assemblée. Impensable pour Poiré et ses acolytes ! Une construction plus ambitieuse, dans les studios d’Epinay, se dessine alors. Et la bonne humeur de s’y imposer ! Trop, peut-être. Jean-Marie est régulièrement exclu du plateau en raison de crises incontrôlables, lesquelles nécessitent une multiplicité de plans. Rousset-Rouard est désespéré par tant de gaspillages… Les comédiens, eux, n’en ont cure. Ils s’amusent en priorité, et si fou rire il y a, mettent leur expérience à profit – dans la mesure du possible – en ayant recours à de précieuses astuces Lhermitte et Clavier, par exemple, attendent d’être successivement de dos, lors du fameux slow, pour se lâcher. Imparable. Dès lors, la prise est sauve, et, à l’image, les spectateurs n’y voient que du feu ! À noter qu’à ce moment-là , dans les enceintes, crépite en réalité la voix de Julio Iglesias, entonnant sa célèbre chanson Vous les femmes. La production ne pouvant – ou, refusant de – payer la totalité des droits, jugés exhorbitant, on la remplace à la dernière minute par Destinée de Guy Marchand, sur une musique de Vladimir Cosma, le tube des Sous-Doués en Vacances, de Claude Zidi. Jean-Marie boucle son plan de travail avec deux semaines de retard. Une goutte d’eau… Yves Rousset-Rouard voit sa pression retomber, et porte même un regard philosophe sur cette aventure Je me suis aperçu que Jean-Marie jouait gros sur le film, il ne fallait pas qu’il le rate, car personne ne le raterait, lui. D’un côté, il avait son nom à affirmer, et de l’autre sept auteurs qui l’attendaient au tournant. Ils lui avaient donné un joyau, il ne pouvait en faire un film quelconque. » Une fois le métrage monté, sa programmation publique est calée au 25 août de l’année 1982. Sans surprise, le titre fait scandale. Le Splendid se doutait bien qu’il ne laisserait pas insensible. Il fut déjà difficile d’obtenir des autorisations de tournage pour les plans en extérieurs. Mais aux grands maux, de puissants remèdes ! Dans ce cas précis, l’équipe prétend tourner Les Bronzés fêtent Noël, et les portes s’ouvrent alors plus facilement. Une liberté dont ils ne disposent pas indéfiniment à sa sortie, l’affiche du film signée Solé est censurée par la RATP qui s’oppose à la voir trôner parmi ses encarts publicitaires, et la polémique prend une ampleur disproportionnée. La SNCF et les colonnes Morris adhèrent à cette résistance. En Belgique, on relativise, tout en précisant Le Père Noël PAS LE VRAI est une ordure ! » Invité au journal télévisé afin d’en assurer la promotion, Gérard Jugnot est à son tour fermement interrogé sur le sujet Je vous arrête tout de suite parce que sur la chaîne concurrente est passé un film qui s’appelle Dieu est mort, et là je trouve ça très grave… et on ne dit rien parce que c’est John Ford » [voir la vidéo] Ironiquement risible. Très remonté, Bruno Moynot prend la plume et exprime sa colère dans la presse. Le 25 juin, France-Soir résume l’affaire par un article titré La guerre des affiches. » Évidemment, les critiques en rajoutent une couche, et passent, pour la plupart, complètement à côté du métrage. Serge Toubiana, représentant Les Cahiers du Cinéma, écrit Pas de contenu, stop – Comédie parfois noire, stop – Comédie sans message, stop. » La Nouvelle République assure que le film devrait compter dans les poubelles de l’Histoire du cinéma » et L’Humanité enfonce le clou À la poubelle ? La caractéristique du Père Noël est une Ordure ! est la niaiserie, peut-être l’intention délibérée de viser au plus bas. » Georges Charensol, en dernier lieu, parle de vulgarité », ce qui a le don d’irriter Christian Clavier Le Père Noël… est un film d’une salutaire grossièreté… mais en aucun cas vulgaire ! L’humour est toujours décapant, toujours méchant. Or, je pense que c’est important d’être sans pitié avec les personnages que l’on incarne, ou que l’on écrit, et, en même temps, de ne jamais les mépriser. Moi, je trouve que le mépris est vulgaire. La vraie vulgarité, elle est là . » In fine, un million cinq cent quatre-vingt mille spectateurs se déplacent en salles, un score à peine supérieur à celui des Bronzés font du ski. Ce n’est pas un franc succès, au point de se classer vingt-deuxième au box-office cette année-là , loin derrière L’As des as, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, Le Gendarme et les Gendarmettes, La Boum 2, Les Sous-Doués en Vacances et Plus beau que moi tu meurs. Poiré s’en désole J’avais pris l’habitude d’enregistrer au magnétophone les projections dans les salles afin de savoir exactement où les gens riaient. Ce n’était pas le tout de dire Telle scène est drôle », mais j’avais besoin pour mon travail de metteur en scène de déterminer précisément la réplique qui déclencherait le rire. Dans le film Pas de problème réalisé par Georges Lautner et qui avait fait deux millions d’entrées, les gens riaient de bon cœur et comme je constatais qu’ils riaient encore plus pour Le Père Noël… j’étais convaincu que le film ferait plus d’entrées. » Heureusement, en trente-cinq ans, le public a su le redécouvrir, et l’a transmis de génération en génération, surfant sur l’essor de la VHS d’une part, ses multiples rediffusions télévisuelles de l’autre. Aujourd’hui, Le Père Noël est une ordure ! apparaît comme l’un des films préférés des Français. Pour preuve, le 4 janvier 2015, plus de quatre millions de téléspectateurs le regardaient encore, sur France 2, en prime time ! Jean-Marie Poiré, honnête, affirme Je ne savais pas que le film deviendrait un film culte. À dire vrai, j’étais plutôt énormément déçu en voyant le premier montage. » Et, ni la réalisatrice Nora Ephron Nuits blanches à Seattle, qui en signe un remake en 1994, avec Steve Martin, Adam Sandler et Haley Joel Osment, sous le titre Mixed Nuts [voir la bande-annonce], ni la troupe à Pierre Palmade, n’ont, depuis, réussi à se hisser à la hauteur du modèle. C’est bien là le propre de tout classique. Joyeux Noël quand même ! – Y a pas de mal ! » par Gilles Botineau Pour en savoir plus Une époque formidable Mes années Splendid’ de Gérard Jugnot Grasset Christian Clavier, Splendid carrière de Gilles Botineau Christian Navarro éditions Les Comédies à la française de Christophe Geudin et Jérémie Imbert Fetjaine Pleins feux sur… Le Père Noël est une ordure ! de Pierre-Jean Lancry Horizon illimité Génération Splendid d’Alexandre Grenier Belfond Première EDI-Monde/ Le Père Noël est une ordure – Bonus DVD StudioCanal Le Divan d’Henri Chapier – Diffusion télé France 3, le 23/09/1989 France Télévisions Jeu bonus Quel est votre personnage préféré du Père Noël est une ordure ?
Ce soir, France 2 diffuse "Le père Noël est une ordure", une comédie française de Jean-Marie Poiré avec la troupe du Splendid dans les rôles-titres. Faudra-t-il toujours le rappeler, Le père Noël est une ordure est à l’origine une pièce de théâtre née en 1979. Son succès a été tel qu’il a motivé Yves Rousset-Rouard, actionnaire du Splendid avec les membres de la troupe, à en produire une adaptation cinématographique confiée à Jean-Marie Poiré. Au réveillon de Noël, les bénévoles de la permanence parisienne de SOS Détresse Amitié que sont Pierre Mortez Thierry Lhermitte et Thérèse de Monsou Anémone doivent composer avec des visiteurs hauts en couleur. Qu’ils s’agisse de leur voisin bulgare M. Preskovitch Bruno Moynot aux spécialités locales difficilement appréciables, du travesti Katia au bout du rouleau Christian Clavier ou du couple en perdition “Zézette” et Félix Marie-Anne Chazel et Gérard Jugnot, tous sauront leur faire passer le temps jusqu’au matin du 25 décembre. “Le père Noël est une ordure” 1,6 million de spectateurs au rendez-vous Quand bien même Le père Noël est une ordure constitue un efficace appât à téléspectateurs, avec par exemple 4 millions de personnes rassemblées pour sa diffusion en décembre 2016 sur France 2, cette comédie reste la moins bonne performance du Splendid au cinéma avec Les bronzés font du ski respectivement 1,6 et 1,5 million d’entrées. Les raisons invoquées de ce démarrage relativement poussif sont un humour assez un peu familial et une promotion incomplète. Le réalisateur du film aura ainsi déclaré que la RATP avait refusé de placarder des affiches publicitaires du fait d’un titre bien trop agressif. Aujourd’hui, la situation est presque contraire puisque une majorité semble se réjouir qu’une telle œuvre existe. Un remake américain, Mixed Nuts rebaptisé Joyeux Noël en France, était sorti en 1994. Réalisée par Nora Ephron, deux ans après Nuits blanches à Seattle et deux ans avant Michael, cette comédie réunissait entre autres Steve Martin, Rita Wilson, Adam Sandler et un certain Jon Stewart dans son premier rôle au cinéma. La bande-annonce du “Père Noël est une ordure” Le père Noël est une ordure sera diffusé ce soir à 21h10 sur France 2. Le Récap“Le père Noël est une ordure” 1,6 million de spectateurs au rendez-vousLa bande-annonce du “Père Noël est une ordure” En savoir plus Michel Drucker sur France Télévisions “On compte encore sur moi malgré mon âge avancé et cela m’a fait plaisir”Apolline de Malherbe sur son clash avec Gérald Darmanin “À ce moment-là , c’était la femme de 42 ans, bien dans son époque, qui a répondu”Pékin Express Stéphane Rotenberg agacé par Yoann Riou